Internet est le nid d’innombrables commerces dont certains se révèlent très bizarres. Il arrive aujourd’hui de vendre des culottes déjà portées sur la toile. Cette vente étrange n’est pas uniquement réservée à Piper de « Orange is the New Black » car la pratique atteint actuellement la France et bon nombre de sites français se sont lancés dans cette transaction qui rapporte. Les femmes mettent en vente des culottes souillées et les hommes viennent les acheter pour éveiller leur fantasme.
Historique : Burusera est un concept nippon
La vente des dessous souillés voit son origine au Japon dans les années 90, cette pratique est connue sous l’appellation de « Burusera ». A Tokyo, des hommes d’affaires japonais ont eu l’idée de créer des distributeurs automatiques des culottes déjà portées par des lycéennes. La pratique était interdite par la loi japonaise en 2004, que les mineurs n’ont pas le droit d’exercer ce genre de transaction. Depuis ce temps, le web a poursuivi l’action et le business se développe partout dans le monde. Le trafic devient légal vu que cela concerne une revente de seconde main entre deux majeurs qui se consentent.
Les différentes raisons pour les filles de vendre leurs culottes usagées
En premier lieu, le fait de partager son intimité de manière sincère avec un homme et de recevoir ses confidences sur ses plaisirs fétichistes procure un sentiment de complicité qui s’instaure entre l’homme et la vendeuse durant la vente de la culotte. Or, la relation se limite seulement dans un cadre virtuel.
Puis, vendre sa lingerie sale n’est pas forcément chercher à gagner un peu d’argent. Il s’agit de laisser un souvenir marquant à l’homme qui achète de sorte qu’il pense à elle et la désire en se servant de sa lingerie souillée. Le fait de savoir que l’homme pense à elle donne une sensation d’excitation à la femme.
Par ailleurs, avoir un petit bout de culotte usagé permet à l’homme d’atteindre l’orgasme par des moyens olfactifs. Il peut le porter et aussi l’utiliser pour se masturber, signifiant que l’homme l’a dans sa peau. Il peut également s’en servir en tant que doudou. De toutes les façons, cela procure un réel plaisir pour chaque protagoniste.
Alors, vous aussi vous souhaitez acheter des culottes déjà portées ?
Le profil des acheteurs
Selon une étude menée par l’un des sites spécialisés dans le commerce des culottes usagées, le profil de la clientèle est en majorité masculin, âgé de 18 à 35 ans. Le 2/3 des consommateurs est célibataire contre 1/3 d’entre eux qui sont en couple. La moyenne d’achat est évaluée à 1,4 culotte par mois par acheteur pour accroître l’excitation dont 70% par l’odeur, 30% par la masturbation.
En moyenne, une culotte usagée coûte 25 euros pourtant les prix peuvent encore augmenter tenant compte de la sympathie de la vendeuse et de certaines spécificités de la culotte. D’après l’enquête, la Picardie tient la première place en tant qu’acheteur de culottes sales, suivie de la Lorraine, le Centre, la Bourgogne et la Rhône alpes.
Le déroulement de la vente
La vente des culottes sales n’est pas similaire à une vente des produits sur étagères. Il est question d’une vente de relation érotique par l’intermédiaire d’une culotte déjà portée et souillée. La relation qui se tisse entre la vendeuse et son client est d’une grande importance.
Avant toute transaction, c'est-à-dire qu’avant que le client décide d’effectuer sa commande, il y a un long entretien qui correspond à une phase de négociation. Durant ce moment, le client cherche à conclure si le produit proposé correspond réellement à son besoin. Et la vendeuse, de son côté, cherche à comprendre le mieux possible le fantasme de son client permettant à elle de donner des réponses adéquates pour qu’il finisse par passer commande. Par le biais des photos d’un dessous sale, on se fait connaissance et on s’excite secrètement. Une fois l’objet commandé est reçu, une série de conversations érotiques devenant de plus en plus intimes a lieu, comme des échanges de photos avec l’homme en fond de culotte ainsi que de l’établissement des scénarios érotiques.
L’entretien que l’homme engage constitue un moyen d’anticiper l’imaginaire de son fantasme et non pas de viser une relation conviviale sur du long terme. L’objectif est que l’homme se trouve au summum de son excitation le moment où il se sert de ce petit bout de tissu sali.